En 2025, les voitures électriques ne sont plus réservées aux pionniers soucieux de l’environnement. En raison du renforcement des normes européennes en matière d’émissions, de la multiplication des zones à faibles émissions dans des villes comme Bruxelles et Anvers, et de la hausse continue des prix des carburants, passer à l’électrique est devenu une réalité concrète pour de nombreuses familles et entreprises belges.
Mais cette transition soulève de nombreuses questions. L’un des sujets les plus recherchés sur Google en Belgique est celui des prix des voitures électriques. Et cela n’a rien d’étonnant : même si les véhicules électriques nécessitent moins d’entretien et ne consomment plus une goutte d’essence, leur prix d’achat initial reste plus élevé que celui des voitures thermiques traditionnelles.
En Belgique, le prix moyen d’une voiture électrique en 2025 se situe entre 34.000 € et 48.000 € pour des modèles grand public comme la Renault Mégane E-Tech, la Hyundai Kona Electric ou la Volkswagen ID.3. Pour les marques premium comme la Tesla Model Y, la BMW i4 ou l’Audi Q4 e-tron, les prix dépassent rapidement les 60.000 €. Quant aux petites citadines telles que la Dacia Spring ou la Fiat 500e, elles débutent aux alentours de 23.000 €.
Il est pourtant essentiel de regarder au-delà du prix d’achat. Une voiture électrique implique également des frais d’usage : l’installation d’une borne de recharge à domicile, le coût du kilowattheure, les avantages fiscaux, les primes d’assurance, la valeur résiduelle après quelques années, voire la garantie sur la batterie. Certains frais sont inférieurs à ceux des voitures thermiques, d’autres sont plus élevés ou moins prévisibles.
Ce guide vous aide à comprendre l’ensemble du tableau. Nous allons analyser ce qui influence le prix d’une voiture électrique, les coûts supplémentaires à anticiper, et comment estimer correctement tous les éléments du coût total de possession — également appelé Total Cost of Ownership (TCO). Ainsi, vous saurez non seulement ce que vous payez aujourd’hui, mais aussi ce que la conduite électrique vous coûtera réellement sur 3, 5 ou 10 ans.
Car la vraie question n’est pas seulement « Puis-je me permettre une voiture électrique ? », mais surtout : « Est-elle plus avantageuse sur le long terme qu’un véhicule essence ou diesel ? » Cet article vous apporte une réponse claire — basée sur des chiffres réalistes, la législation actuelle et des exemples concrets en Belgique en 2025.
Commençons par les bases : qu’est-ce qui détermine le prix d’achat d’une voiture électrique, et comment comparer les modèles disponibles en 2025 ?

Lorsqu’on compare les prix des voitures électriques en Belgique, on remarque immédiatement des écarts importants entre les modèles. Tandis que certains modèles d’entrée de gamme coûtent environ 23.000 €, un SUV haut de gamme avec une batterie plus puissante peut dépasser les 70.000 €. D’où vient une telle différence ?
Le premier facteur déterminant est la batterie. Plus la capacité (exprimée en kWh) est élevée, plus l’autonomie est grande — et plus le prix augmente. Une version standard de la Peugeot e-208 avec 51 kWh affiche une autonomie WLTP d’environ 400 km et coûte environ 30.000 €. En revanche, une Tesla Model Y Long Range avec 75 kWh dépasse facilement les 53.000 €.
Le type de véhicule joue aussi un rôle majeur. Une petite citadine comme la Dacia Spring ou la Renault Twingo E-Tech est naturellement moins chère qu’un SUV électrique ou un crossover. Des éléments comme la finition, les systèmes d’infodivertissement, les sièges chauffants, les aides à la conduite ADAS ou encore les chargeurs rapides en option peuvent faire grimper le prix d’une voiture électrique de manière significative.
L’image de marque influence également le tarif. Les marques allemandes comme Audi, BMW ou Mercedes affichent des prix plus élevés que Kia, MG ou Hyundai, même pour des caractéristiques techniques similaires. Le client paie aussi pour l’expérience de marque, le service après-vente, les mises à jour logicielles et le design.
Ce que beaucoup oublient, c’est qu’il faut aussi tenir compte de la valeur fiscale du véhicule. Il est donc judicieux de consulter la valeur catalogue à l’avance. Ce montant sert de base pour la taxe de mise en circulation (BIV) et la taxe de circulation en Flandre et à Bruxelles. Même si vous obtenez une réduction en concession, les impôts sont généralement calculés sur la valeur catalogue officielle avec options, et non sur le prix net payé.
Un bon réflexe est de consulter des plateformes comme FEBIAC, qui permettent de vérifier gratuitement la valeur catalogue officielle selon la marque, le modèle et les finitions. Vous évitez ainsi les mauvaises surprises fiscales au moment de l’immatriculation.
Les primes et subsides peuvent aussi réduire significativement le prix d’achat final. En 2025, la Flandre accorde une prime pouvant aller jusqu’à 5.000 € pour l’achat d’une voiture électrique neuve de moins de 40.000 €. Pour les véhicules d’occasion, la prime peut atteindre 3.000 €. Bruxelles et la Wallonie ont leurs propres systèmes, mais ceux-ci sont généralement moins généreux.
Enfin, le timing est essentiel. Le marché des voitures électriques évolue rapidement, et les constructeurs proposent régulièrement des promotions temporaires, des remises cash ou des cartes de recharge offertes. La concurrence entre marques est intense, ce qui fait lentement baisser les prix.
Si vous envisagez aujourd’hui d’acheter une voiture électrique, il est crucial de comparer les prix de manière systématique, en tenant compte non seulement du « prix de base », mais aussi des surcoûts liés aux options, à la vitesse de recharge, à la garantie et au support logiciel.
Dans la prochaine section, nous verrons non seulement ce que vous payez à l’achat, mais aussi ce que coûte réellement une voiture électrique à long terme — y compris la recharge, l’entretien, les taxes et la valeur résiduelle.
De nombreuses personnes se concentrent uniquement sur le prix catalogue lorsqu’elles achètent une voiture électrique. Pourtant, il est tout aussi essentiel de prendre en compte l’ensemble des coûts liés à la voiture électrique sur toute sa durée d’utilisation. C’est ce qu’on appelle le Total Cost of Ownership (TCO) : une estimation de ce que vous coûtera réellement un véhicule sur une période de 5 ans, par exemple.
Comparer les voitures électriques implique donc de dépasser les simples prix affichés en showroom. Certains frais sont effectivement plus bas que pour une voiture essence, mais d’autres peuvent être plus élevés. Voici les éléments principaux à considérer.
1. Coûts de recharge : En 2025, le prix moyen de l’électricité pour les particuliers en Belgique est d’environ 0,32 €/kWh à domicile. Sur les bornes publiques, cela peut grimper à 0,45 à 0,65 €/kWh selon le fournisseur et l’emplacement. Une voiture électrique consommant en moyenne 17 kWh/100 km vous coûtera environ 5,44 €/100 km à domicile. Sur une base annuelle de 15.000 km, cela représente environ 816 €.
2. Entretien : Les voitures électriques ont moins de pièces mécaniques mobiles, pas de vidange, ni de boîte de vitesses. Selon Touring et VAB, les frais d’entretien sont en moyenne 25 à 35 % inférieurs à ceux d’une voiture essence comparable. Comptez environ 300 à 400 €/an pour l’entretien régulier.
3. Assurance : L’assurance d’un véhicule électrique est en moyenne 10 à 15 % plus chère que celle d’un véhicule thermique équivalent, principalement en raison de sa valeur à neuf plus élevée. Une assurance omnium pour une voiture de gamme moyenne comme une Hyundai Kona ou une Skoda Enyaq coûte environ 1.200 €/an.
4. Taxes routières : En Flandre, les voitures électriques sont totalement exonérées de la taxe de mise en circulation (BIV) et de la taxe annuelle de circulation. À Bruxelles, la taxe annuelle est fixe : 83,95 €. En Wallonie, ce montant varie en fonction de la valeur catalogue officielle.
5. Valeur résiduelle et dépréciation : Souvent sous-estimée, la valeur résiduelle est un élément clé du TCO. Dans le passé, les voitures électriques perdaient rapidement de la valeur en raison des évolutions technologiques, mais en 2025, cette tendance se stabilise. Après 5 ans, la valeur résiduelle moyenne d’un véhicule électrique est d’environ 45 % de son prix d’origine. Une voiture achetée 40.000 € en vaut donc encore environ 18.000 €.
C’est pourquoi il est utile de calculer à l’avance la valeur future de votre voiture et ne pas se limiter aux frais d’acquisition. Des outils comme Carito ou VAB proposent des estimations gratuites de la valeur résiduelle, basées sur la marque, l’année, le kilométrage et les tendances du marché.
| Région | BIV (immatriculation) | Taxe de circulation annuelle | Remarque |
|---|---|---|---|
| Flandre | 0 € | 0 € | Exonération totale pour les VE |
| Bruxelles | 0 € | 83,95 € | Montant fixe, quelle que soit la valeur catalogue |
| Wallonie | 61,50 € – 495,60 € | 84 € – 212,94 € | Dépend de la puissance et de la valeur |
Exemple de calcul TCO :
Supposons que vous achetiez une voiture électrique à 40.000 €, et que vous rouliez 75.000 km en 5 ans.
| Type de coût | Montant sur 5 ans | Explication |
|---|---|---|
| Recharge | ± 4.080 € | 15.000 km/an, recharge à domicile à 0,32 €/kWh |
| Entretien | ± 1.750 € | Moins qu’un modèle essence : environ 350 €/an |
| Assurance | ± 6.000 € | Assurance omnium de 1.200 €/an |
| Taxes (Flandre) | 0 € | Exonération de la BIV et de la taxe annuelle |
| Dépréciation | – 22.000 € | Valeur passant de 40.000 € à 18.000 € |
| TOTAL | 11.830 € | Hors frais imprévus |
Selon une analyse de Test Achats, les voitures électriques seront souvent plus avantageuses que les véhicules essence en 2025 sur le long terme, malgré un prix d’achat plus élevé. Les frais de recharge réduits, l’entretien limité et les exonérations fiscales font une vraie différence.
Comme vous pouvez le constater, les coûts liés à une voiture électrique sont bien maîtrisables à long terme, notamment grâce aux avantages fiscaux et à la baisse des coûts d’entretien. Mais il est essentiel d’avoir une vision globale pour savoir si une voiture électrique est réellement plus économique qu’un véhicule thermique.
Dans la section suivante, nous examinons l’un des postes les plus récurrents dans le budget d’un conducteur : les coûts de recharge — à domicile et sur la route.

Si vous envisagez d’acheter une voiture électrique aujourd’hui, l’une des questions les plus importantes est : « Puis-je recharger chez moi ? » La différence de prix entre recharge domestique et recharge publique est significative. Pouvoir recharger à domicile signifie non seulement plus de confort, mais surtout un prix au kilomètre bien plus bas. Voici un aperçu complet des coûts réels de la recharge à domicile en Belgique en 2025, comment l’organiser efficacement, et ce qu’il ne faut surtout pas oublier.
Quand on parle des prix des voitures électriques, il ne s’agit pas seulement du prix d’achat, mais aussi des coûts d’utilisation sur le long terme. La recharge à domicile joue ici un rôle central. Contrairement aux bornes publiques, où les tarifs varient selon le fournisseur, vous gardez chez vous le contrôle sur le moment, le prix et la puissance de recharge.
Le tarif moyen de l’électricité pour les ménages belges est d’environ 0,32 €/kWh en 2025. Avec une consommation d’environ 17 kWh pour 100 km, cela revient à 5,40 € pour 100 km. Pour une distance annuelle de 15.000 km, vous débourserez environ 810 € par an en électricité.
Vous disposez de panneaux solaires ? Vous pouvez alors recharger pour moins de 0,15 €/kWh, voire gratuitement si vous rechargez pendant les pics de production avec une batterie domestique ou un système intelligent bien configuré.
Le prix moyen d’une borne à domicile en 2025 se situe entre 1.200 € et 1.800 €, incluant :
Les bornes intelligentes avec gestion dynamique, recharge solaire ou pilotage via application peuvent coûter un peu plus cher (1.800–2.400 €), mais permettent à long terme un meilleur contrôle et des économies d’énergie.
Toutes les habitations ne sont pas automatiquement prêtes à accueillir une borne. Voici les éléments à vérifier à l’avance :
La situation est alors un peu plus complexe. Dans une copropriété, vous devez obtenir l’accord du syndic ou de l’AG des copropriétaires. Depuis 2022, en Flandre, vous disposez d’un « droit à la borne » : l’AG ne peut refuser votre demande sans motif valable, à condition que l’installation soit conforme et sécurisée.
Dans un logement locatif, il est vivement recommandé de convenir à l’avance avec le propriétaire des modalités : coût, propriété de la borne, entretien ou retrait en fin de bail.
En Flandre, vous pouvez bénéficier jusqu’à fin 2025 d’une réduction d’impôt de 15 % sur le coût d’une borne intelligente. Le montant maximal déductible est de 1.500 € par habitation. La borne doit cependant être « intelligente » (par ex. recharge en heures creuses ou via panneaux solaires) et installée par un professionnel agréé.
Comparer la recharge à domicile (0,32 €/kWh) à la recharge publique (0,60–0,90 €/kWh) montre une économie moyenne de 0,30 €/kWh. Cela correspond à une économie annuelle d’au moins 450–600 €. Une borne est donc rentabilisée en 2 à 3 ans — encore plus vite si vous utilisez vos propres panneaux solaires.
| Lieu de recharge | Coût par kWh | Consommation moyenne | Coût par 100 km |
|---|---|---|---|
| Recharge à domicile | 0,32 € | 17 kWh/100 km | 5,44 € |
| Recharge publique (moyenne) | 0,55 € | 17 kWh/100 km | 9,35 € |
| Borne rapide (>100 kW) | 0,65 € | 17 kWh/100 km | 11,05 € |
La recharge à domicile n’est donc pas seulement pratique, elle est structurellement moins chère que toute autre option. Pour les familles avec place de parking privée ou les indépendants avec véhicule de société, c’est clairement le choix le plus rentable. N’oubliez pas d’inclure les options de recharge lorsque vous comparez les prix des voitures électriques : c’est souvent là que se joue l’avantage à long terme.
Dans la section suivante, nous examinons l’ensemble du paysage de la recharge publique et sur le lieu de travail : combien cela coûte-t-il, quels sont les pièges, et comment optimiser la recharge sans borne à domicile ?
Tout le monde ne dispose pas d’un garage, d’une allée ou d’un emplacement privé. Si vous vivez en ville, en location ou en copropriété, la recharge à domicile n’est pas toujours possible. Dans ce cas, vous dépendrez des bornes publiques ou — dans le meilleur des cas — d’une borne au travail. Mais quel en est le coût réel, et comment ça fonctionne au quotidien ?
En 2025, la Belgique comptera plus de 85.000 points de recharge publics, répartis dans les villes, communes, parkings, centres commerciaux et le long des autoroutes. Ces bornes sont généralement gérées par des fournisseurs commerciaux comme Allego, EVBox, Luminus, TotalEnergies, Fastned, Ionity, et d’autres. Vous démarrez une session de recharge avec une carte de recharge ou une application, et le paiement s’effectue automatiquement via votre compte ou carte bancaire.
Il existe deux types de bornes :
Les tarifs varient fortement selon le fournisseur, le type de borne, l’heure et même la région. En moyenne :
Exemple : votre voiture consomme 17 kWh/100 km. À 0,85 €/kWh (DC), 100 km vous coûteront donc 14,45 €. C’est presque 3 fois plus cher que la recharge à domicile (environ 5,40 € pour 100 km). Sur une base de 15.000 km par an, la différence de coût peut dépasser 1.000 €.
| Type de recharge | Prix par kWh | Coût par 100 km | Coût annuel (15.000 km) |
|---|---|---|---|
| Recharge à domicile | 0,32 € | 5,44 € | 816 € |
| Recharge publique (moyenne) | 0,55 € | 9,35 € | 1.402 € |
| Recharge rapide (DC autoroute) | 0,70 € | 11,90 € | 1.785 € |
Malheureusement, pas toujours. La Belgique compte des dizaines de réseaux de recharge, chacun avec sa propre carte ou application. L’interopérabilité s’améliore, mais reste encore problématique. Par exemple, une carte de Luminus ne fonctionne pas systématiquement sur une borne Allego sans contrat de roaming. Certains opérateurs facturent même un supplément de roaming de 0,10 à 0,15 €/kWh.
Conseil : utilisez une carte de recharge universelle comme Mobility+, Shell Recharge ou Plugsurfing. Combinez-la avec des applications comme Chargemap ou Smoov pour comparer en temps réel les tarifs et la disponibilité des bornes.
Si vous voyagez en voiture électrique vers les Pays-Bas, la France ou l’Allemagne, vous ferez automatiquement face au roaming EV. Bien que l’UE impose un accès libre aux bornes sans abonnement, les tarifs locaux, frais de réseau et méthodes de paiement peuvent varier considérablement d’un pays à l’autre.
Par exemple, aux Pays-Bas, recharger chez Fastned sans abonnement coûte rapidement 0,83 €/kWh, et en Allemagne, chez EnBW, jusqu’à 0,89 €/kWh. Une fois de retour en Belgique, les prix de la voiture électrique semblent presque doux en comparaison.
| Fournisseur | Prix AC (€/kWh) | Prix DC (€/kWh) | Abonnement requis ? | Application/carte ? |
|---|---|---|---|---|
| Fastned | N/A | 0,83 € | ❌ | ✅ App |
| Allego | 0,65 € | 0,95 € | ❌ | ✅ App/carte |
| Shell Recharge | 0,60 € | 0,85 € | ❌ | ✅ App/carte |
| Ionity | N/A | 0,85 € – 0,95 € | ✅ pour réduction | ✅ App |
| EVBox (Mobility+) | 0,55 € – 0,69 € | 0,75 € – 0,90 € | ❌ | ✅ App/carte |
Dans des villes comme Bruxelles, Gand et Anvers, la pression sur les bornes publiques augmente. Surtout en soirée et les week-ends, ces points de recharge sont souvent occupés — parfois même par des conducteurs qui utilisent la borne comme place de parking. Les communes installent de nouvelles bornes, mais le défi reste important.
Certains opérateurs appliquent une « idle fee » : un supplément de 0,10 €/minute par exemple, une fois la recharge terminée. Cela vise à encourager la rotation, mais cela signifie aussi que vous pouvez payer juste pour « être stationné ».
En 2025, les employeurs investissent plus que jamais dans les infrastructures de recharge. Pourquoi ?
Pour les salariés, cela signifie : recharger gratuitement ou à tarif réduit au travail. Pour les indépendants : des coûts 100 % déductibles, y compris la TVA, l’installation et l’utilisation. Un utilisateur moyen peut ainsi économiser jusqu’à 800 € par an sur les frais de recharge publique.
La recharge publique est tout à fait possible en Belgique, mais elle demande un peu de planification. Le prix au kilomètre est souvent 2 à 3 fois plus élevé que pour la recharge à domicile, surtout via bornes rapides. En planifiant correctement, en utilisant les bonnes apps et en adoptant des stratégies de recharge intelligentes, il est possible de maîtriser ces coûts.
Pour ceux qui ne peuvent pas recharger à la maison, la borne sur le lieu de travail est la meilleure alternative. Pour les autres, il est essentiel de comparer attentivement les tarifs, les limites de temps et les conditions liées aux cartes de recharge. Comme pour les prix des voitures électriques, c’est souvent dans les détails que se cachent les économies.
La législation fiscale belge a rapidement évolué afin de stimuler la mobilité électrique. Pour les propriétaires d’une voiture électrique, cela signifie de nombreux avantages intéressants. Mais il existe des différences régionales importantes qu’il faut bien comprendre. Dans cette section, nous expliquons comment fonctionne la fiscalité des voitures électriques en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie.
En Flandre, les voitures électriques sont totalement exemptées de la taxe de mise en circulation (BIV) et de la taxe annuelle de circulation. Cela s’applique à tous les véhicules 100 % électriques (BEV), quel que soit leur puissance ou leur valeur catalogue.
Concrètement : une voiture essence classique de 35.000 € avec 120 g de CO₂/km paie environ 400 € de BIV et 350 € de taxe annuelle. Une voiture électrique, elle, paie 0 €. Cela représente une économie importante dès la première année d’achat.
À Bruxelles et en Wallonie, seule la BIV est temporairement supprimée. La taxe de circulation annuelle reste due et est calculée sur base de la puissance fiscale. Pour un véhicule électrique moyen, cela varie généralement entre 80 et 100 € par an.
À noter : la région de Bruxelles révise cette législation chaque année, selon ses objectifs environnementaux. Malgré cela, les VE restent plus intéressants que les voitures thermiques, qui paient en moyenne entre 300 et 500 € de taxe annuelle.
En 2025, les entreprises et indépendants peuvent toujours déduire à 100 % le coût d’une voiture électrique (hors hybride) en tant que dépense professionnelle. Cela vaut aussi pour les infrastructures associées, comme les bornes installées au domicile des employés ou dans les bureaux.
Attention : à partir du 1er janvier 2026, les nouvelles voitures électriques seront progressivement moins déductibles à cause de la réforme fiscale (accord Vivaldi). La déduction passera à 67,5 % d’ici 2031. Mais pour tout achat avant fin 2025, les règles actuelles (100 % déductibles) continuent de s’appliquer.
Les salariés utilisant une voiture électrique via leur employeur paient un ATN bien plus faible qu’avec une voiture essence ou diesel. En effet, l’ATN est calculé sur la base de la valeur catalogue et des émissions de CO₂. Pour une voiture électrique (0 g CO₂), le coefficient est fixé au minimum légal de 4 %.
Exemple : une voiture électrique de 45.000 € engendre un ATN annuel d’environ 1.800 €, contre 3.000 € ou plus pour une hybride comparable. Cela représente un gain net de ± 100 € par mois pour l’employé.
L’assurance d’un véhicule électrique reste légèrement plus chère qu’un modèle essence comparable, principalement à cause de sa valeur neuve plus élevée et des frais de réparation (batterie). En 2025, l’écart reste de 5 % à 10 % en moyenne.
Cependant, les tarifs baissent. Des assureurs comme Ethias, Baloise ou Touring proposent aujourd’hui des formules spécifiques pour VE, avec des réductions, des garanties pour câble de recharge incluses, et une assistance renforcée en cas de batterie vide.
Grâce aux exonérations fiscales, à la déductibilité renforcée et aux règles favorables sur l’avantage de toute nature (ATN), les conducteurs de véhicules électriques bénéficient aujourd’hui d’un véritable incitant financier. L’impact sur les prix des voitures électriques est tangible : malgré un prix d’achat plus élevé, les charges mensuelles plus faibles font souvent pencher la balance à long terme.
Pour les résidents flamands ou les salariés utilisant une voiture de société, la différence est encore plus marquée. Même à Bruxelles ou en Wallonie, une voiture électrique reste généralement plus avantageuse que son équivalent thermique. Conduire intelligemment sur le plan fiscal, c’est aujourd’hui choisir l’électrique.
L’un des éléments les plus déterminants dans le coût total d’un véhicule est sa dépréciation : la perte de valeur au fil du temps. Pour une voiture électrique, cette question est encore plus pertinente, car il s’agit d’une technologie relativement récente sur un marché en constante évolution. Comment les prix des voitures électriques évoluent-ils par rapport aux modèles essence ou diesel après quelques années d’utilisation ?
Comme pour les voitures thermiques, la valeur résiduelle d’un véhicule électrique dépend de critères tels que la marque, le modèle, le kilométrage, l’entretien, la demande sur le marché et la fiabilité générale. Mais d’autres éléments spécifiques aux VE interviennent aussi :
En 2025, le marché est plus mature qu’en 2020. Néanmoins, la dépréciation des VE reste légèrement supérieure à celle des modèles thermiques. En moyenne, une voiture électrique perd entre 40 % et 50 % de sa valeur catalogue après 3 ans, contre 35 % à 45 % pour une essence.
Après 5 ans, l’écart se creuse un peu plus. Par exemple, un Hyundai Kona Electric acheté 40.000 €, se revend entre 18.000 et 20.000 € après 100.000 km. Son équivalent essence conserve une valeur d’environ 22.000 €. Ce différentiel s’explique surtout par les incertitudes autour de la batterie et le rythme rapide des innovations technologiques.
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La plupart des constructeurs offrent une garantie de 8 ans ou 160.000 km sur la batterie, avec un maintien garanti d’au moins 70 % de la capacité. Cette garantie est cruciale pour les acheteurs de véhicules d’occasion.
Le remplacement d’une batterie coûte encore aujourd’hui entre 6.000 et 12.000 €, selon le modèle et la capacité. Heureusement, ce cas de figure reste rare. Toutefois, l’incertitude autour de la batterie influence clairement la dépréciation des voitures électriques.
Les marques premium comme Tesla, BMW i4 ou Audi Q4 e-tron conservent relativement bien leur valeur. Elles se distinguent par leurs mises à jour logicielles, la qualité de l’infrastructure de recharge et leur image de marque. Les modèles grand public comme la Kia EV6 ou la Volkswagen ID.3 s’en sortent également très bien sur le marché de l’occasion.
À l’inverse, les modèles de niche ou ceux avec une autonomie limitée, comme les anciennes Renault Zoé ou Nissan Leaf (sans refroidissement actif de la batterie), perdent leur valeur plus rapidement.
Dans le passé, la dépréciation des voitures électriques était nettement plus élevée. Mais en 2025, on observe une stabilisation progressive. Grâce à une fiabilité accrue, une demande plus forte sur le marché de l’occasion et une baisse des coûts de batterie, la différence s’atténue.
Certaines voitures — comme la Tesla Model 3 — affichent même une meilleure valeur résiduelle après 3 ans que leurs équivalents essence. Cela s’explique par les délais de livraison sur le neuf et la demande croissante en véhicules d’occasion récents.
En choisissant intelligemment son VE — autonomie suffisante, batterie fiable, bonne réputation — on limite fortement la dépréciation. Même si les prix des voitures électriques sont plus élevés à l’achat, leur valeur après 5 ans peut être étonnamment favorable.
Combiné à des frais d’usage réduits (pas de carburant, peu de taxes), cela rend les VE de plus en plus intéressants, même sur le marché de l’occasion.

La conduite électrique n’est plus une niche. Pourtant, beaucoup se demandent encore : « Une voiture électrique en vaut-elle vraiment la peine ? » Après avoir analysé en détail les prix des voitures électriques en 2025 — du prix d’achat aux coûts de recharge, de fiscalité et de dépréciation — il est temps de dresser un bilan honnête et équilibré.
Si vous parcourez plus de 15.000 à 20.000 km par an, les faibles coûts d’usage et les avantages fiscaux compensent rapidement le prix d’achat plus élevé. C’est particulièrement le cas si vous :
Dans ces cas, le coût total après 5 ans est souvent inférieur à celui d’un modèle essence ou diesel, même s’il coûte 5.000 à 10.000 € de moins à l’achat.
Si vous roulez peu (moins de 10.000 km/an), que vous ne pouvez pas recharger chez vous et dépendez uniquement des bornes publiques, l’intérêt financier diminue. Avec des coûts pouvant atteindre 0,90 €/kWh en recharge rapide, les frais d’usage peuvent vite grimper.
Les personnes vivant en appartement sans parking privé devront aussi faire face à des procédures d’autorisation ou à une dépendance totale à l’infrastructure publique.
Les prix des voitures électriques continueront de baisser, grâce aux économies d’échelle et aux batteries moins chères. En parallèle, l’autonomie progresse et l’offre sur le marché de l’occasion s’élargit. D’ici 2030, le VE sera probablement non seulement plus écologique, mais aussi la solution la plus économique.
Cela dit, il est déjà important de bien choisir aujourd’hui. Acheter une voiture électrique, c’est un investissement à évaluer sur plusieurs années. Le prix d’achat ne fait pas tout : c’est le coût total de possession (TCO) qui compte.
Une voiture électrique compacte comme la Peugeot e-208 coûte en moyenne 32.000 € neuve. En tenant compte de la recharge à domicile, des exonérations fiscales et des faibles coûts d’entretien, cela représente un coût annuel d’environ 5.300 €. Une voiture essence comparable coûte 25.000 € à l’achat, mais avec des frais de carburant et d’entretien plus élevés, elle revient à environ 6.000 € par an.
Sur 5 ans, la différence peut atteindre 3.500 à 6.000 € en faveur de la conduite électrique. Pour ceux qui rechargent intelligemment et choisissent un modèle avantageux, c’est un gain financier évident.
Ne regardez pas seulement le prix affiché sur la facture. Pensez à tous les éléments : garantie batterie, habitudes d’utilisation, infrastructure de recharge, subventions, valeur résiduelle. Réfléchissez à la compatibilité de votre situation avec la mobilité électrique. Vous hésitez encore ? Utilisez des outils en ligne pour comparer le TCO, ou discutez avec des propriétaires de voitures électriques autour de vous. Vous vous demandez combien vaut votre voiture ? Il est temps d’évaluer sa valeur résiduelle et de déterminer le bon moment pour la vendre.
Et si vous êtes prêt à franchir le pas, n’oubliez pas de vendre votre ancien véhicule de manière intelligente — via une plateforme transparente comme Carito. Vous commencerez ainsi votre aventure électrique avec un avantage financier non négligeable.